Je me présente, je m’appelle Maxime aka Roger, je suis en 4ème année d’ingénieur de gestion à Solvay, ULB. Je suis né à La Louvière, ville de pé.
Dès mon entrée à l’université, j’ai tout de suite adhéré au CECS, à la JANE j’étais déjà au stand pour boire quelques pils en furt’. Membre en 2006-2007, je fais la plupart des activités et je tiens les portes au TD. Barman en 2007-2008, je tiens la pompe sous les ordres d’Alex, mon gestion bar de l’époque. Gestion Bar en 2008-2009, je gère mon bar et forme 3 barmen différents (deux ayant abandonnés, un seul survivant : l’autre Max). Vice-président en 2009-2010, j’organise la Saint V ayant eu le plus de succès (nombres de forfaits) et donc ayant rapporté le plus d’argent au CECS depuis sa création (même si ce n’est pas le but ultime de la Saint V). Puis, je me casse lâchement à l’autre bout de la planète. 2010-2011, j’aimerais bien être président, ça sonne bien...
Ayant connu 3 présidents différents et une présidente du CECS, j’ai pu me faire une idée de ce que représente la position de président au sein de notre cercle ainsi que les enjeux associés. Je pense avoir l’expérience nécessaire (j’ai essayé de le montrer lorsque j’ai du prendre les rênes du CECS en l’absence du président l’année passé à la même époque) pour prétendre à ce poste. Du fait de ma vice-présidence, j’ai pu apprendre comment gérer efficacement un cercle et suis près à endosser toutes les responsabilités ! Malheureusement, du fait de mon échange international ce quadrimestre-ci, je n’ai pas eu l’entière opportunité de démontrer ma motivation c’est pourquoi je vais essayer d’y remédier par la présente lettre.
Le CECS est le seul cercle sur l’ULB auquel j’ai porté un réel intérêt et un désir d’intégration et d’investissement de ma personne. Pourquoi le CECS ? Je porte dans mon cœur mon appartenance à notre belle région du centre. C’est ainsi que je tente de perpétuer notre folklore régional dans notre alma mater à l’aide de tout notre comité et de nos membres.
Tous les ans, c’est le même rituel, que ce soit à Binche, Morlanwelz ou La Louvière, je suis présent sur les pavés, bière à la main et sourire aux lèvres, dansant sur mes airs de gilles préférés. Si il est possible d’exporter cette ambiance festive et typiquement de chez nous en dehors de nos frontières et pouvoir la partager avec tout le campus universitaire, alors je suis partant mes amis ! Mais il n’y a pas que le carnaval, j’aime retrouver les gens de ma région, en découvrir, jaser wallon avou mes coumarades eyet bwâre ene godet inchène.
Lorsque j’étais membre ou même barman, je n’envisageais pas de pouvoir un jour me présenter à la présidence mais après avoir vécu toutes ces années dans le comité du CECS, avoir découvert cette ambiance et m’y être mêlé, avoir grimpé les échelons un par un, j’ai vraiment envie de pouvoir à présent guider le CECS vers un avenir encore plus glorieux que ce que nous connaissons jusqu’à maintenant. Depuis deux ans à peu près, le CECS rencontre un franc succès et cela à chacune de nos activités. La nouvelle génération est bien présente et apporte au CECS toute sa gloire. Quant aux anciens, les plus valeureux sont toujours aux rendez-vous mais j’ai pu remarquer une petite baisse de régime. Dommage, car c’est à eux que nous devons notre Histoire.
C’est bien beau tout ça mais pourquoi m’élire moi, président ? Question intéressante, merci de l’avoir posée.
Tout d’abord, je suis un bon guindailleur, toujours partant pour faire la fête, j’aime aussi l’organiser. J’aime boire, même beaucoup, mais j’aime respecter mes responsabilités et être ponctuel. Là où il faut, quand il faut. En tant que vice-président, j’ai déjà pu tremper un pied dans tout ce qui est démarches organisationnelles, ACE, relations interrégionales…
Assez parlé de moi, parlons du CECS.
Le pilier majeur de la réussite du CECS ces derniers temps réside dans ses activités hebdomadaires. Je crois donc qu’il est très important de perpétuer ce système. Ce que j’aimerais améliorer est une meilleure communication des événements. Ce que j’entends par là c’est que bien souvent, les activités ne sont pas réfléchies à temps et la précipitation est de mise. J’aimerais pouvoir insuffler, à moi tout d’abord et au comité ensuite, la volonté de ne pas négliger la préparation des activités (lieux, date, thèmes, affiches, événements Facebook ou sur le site, achats…). Une activité prévue bien à l’avance, avec un thème, lieu et offres précis rencontrera un bien meilleur succès. Tous les membres ne sont pas étudiants, je pense là aux vieux cons, ce qui veut dire qu’ils travaillent et qu’il est plus facile pour eux de s’organiser et d’assister aux activités lorsqu’elles sont prévues bien à l’avance.
Mon but n’est pas du tout de transformer le CECS en une machine récoltant des bénéfices. Les membres sont avant tout le fondement du cercle et il va de soi de les satisfaire mais aussi de les mettre en avant en leur offrant des privilèges. En effet, j’aimerais insister au près des membres qu’une grande partie de l’argent que le CECS récolte, sera redistribué en bières, activités spéciales et autres, le reste servant bien entendu à assurer la postérité du cercle.
Le succès du CECS a aussi quelques répercutions que nous n’avions pas envisagées. Je pense à la Saint V : nous avions pour la première fois loué un semi-remorque et prévu autant de bières mais nos attentes ont vite été dépassées. S’allier avec les autres régionales est une bonne idée mais pas au détriment des membres. Il y avait beaucoup trop de monde devant le bar ce qui rallongeait les temps d’attente. Je pense donc que l’année prochaine, nous devrions l’organiser avec seulement un autre cercle. Bien sûr, ce sera plus compliqué car moins de main d’œuvre mais je pense qu’un comité motivé sera près à faire quelques concessions pour assurer la réussite de l’événement. En gros, pour vous, plus de bières !
Je pourrais continuer à énumérer toutes les activités du CECS mais je vais vous épargner ça et vous promettre de garder le meilleur et d’améliorer le moins bien !
J’aimerais aussi développer quelques concepts :
J’ai eu l’idée l’année passée d’organiser une soirée Oberbayern. En effet, même si ce folklore vient plutôt des contrées germaniques, un énorme chapiteau à Ecaussinnes anime tout notre mois d’août. La première édition était assez mal placée dans notre calendrier et n’a rencontré qu’un succès mitigé. J’aimerais pouvoir la réorganiser à un moment plus opportun, dans un plus grand endroit et avec plus de chopes et déguisements.
Deuxièmement, j’aimerais relancer l’attrait des vieux pour nos soupers, banquets et autres en leur attribuant des privilèges spéciaux. Je m’explique : une carte de membres spéciale vieux, un peu plus chère mais donnant droit à des bouteilles de vin lors des repas, une médaille de remerciement (un peu comme un vleck) ou encore d’autres idées à discuter avec eux et entre comité. Avec la création de l’Ordre du Ramon, j’espère pouvoir créer un contact plus fort entre les vieux et les nouvelles générations cecsuelles en créant ou améliorant les relations entre l’Ordre et le cercle.
Troisièmement, étant assez implanté dans le folklore estudiantin ulbiste, j’aimerais faire connaître le CECS un peu plus. En effet, j’ai trop souvent remarqué que le chant du CECS était inconnu ou que les cercles facultaires ne nous connaissais carrément pas. Ce que je voudrais donc c’est organiser une tournée de cercle de temps en temps (plus souvent qu’une tournée interrégionale, du genre une toutes les deux semaines pendant la guindaille) pour essayer de nous investir un peu plus dans ce côté-là de la force. Peut-être est-il temps de développer un cri que tout le monde pourrait retenir plus facilement (tout en gardant notre chant actuel que j’adore tant il est vrai) et que l’on pourrait distribuer à l’occasion (en tournée ou en réunion ACE de début d’année) et ainsi éviter les « Euh le CECS, c’est quoi ? Je connais pas votre chant moi ! ». Il est grand temps qu’on n’entende plus que le CECS n’est pas folklo !
Dernièrement, j’ai une belle paire de couilles et deux petites fesses que j’aimerais partager avec vous…
Et bien voilà, j’espère avoir convaincu. Il ne vous reste qu’une seule chose à faire : voter pour moi à la présidence du CECS !
Et comme on dit, « Et minga Manu tu descends ? ».
Max, vice-président 2009-2010 pour la présidence 2010-2011 !
:-) joli présentation!
RépondreSupprimerPrésentation impeccable , bien argumentée .
RépondreSupprimerOn voit très bien quels sont tes objectifs et on sent derrières eux ,une réelle et sincère motivation !
Audrey
Si après cela, t'es pas encore élu, je me fais moine... Bon, la tonsure, je l'ai déjà!!!
RépondreSupprimerAnonyme, c'est moi!
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RépondreSupprimerEn toute objectivité, bien entendu, il n'y a pas photo entre s'arracher des mérites et les avoir déjà acquis...
RépondreSupprimerMon oeil de lynx journalistique, qui flirte sans arrêt avec le burn out, n'a pas besoin de chercher bien loin les turpitudes éventuelles au travers de ces nombreuses lignes. Turpitudes, absurdités ou inventions,totalement inexistantes, il faut bien le dire.
Je suis d'autant bien placée pour savoir ô combien d'heures tu consacres au CECS et ce, dans les moindres détails (je me réfère par exemple simplement à une affiche de TD "de l'autre bord" dirais-je, élaborée sur mon humble lit à des heures indécentes. Enfin, elle n'a pas entièrement contribué à la couleur de plus en plus mauve de mes cernes mais d'autres moments n'y ont pas manqué). Sans aucune hésitation, le CECS constitue bien la pierre angulaire (j'avais juste envie d'écrire "pierre angulaire" même si ça n'a aucun sens) de tes priorités. Le CECS ne connaît pas la deuxième ou la troisième place de ton podium. Il ne tolère que la première place, à laquelle se rattachent les marathons de TD's, les milliards de verres de bières balancés, un autre jour de la semaine digne de mon absence et moi de temps en temps, le tout ponctué de quelques blocus. Bref. Une excellence inégalée (je rappelle mon entière objectivité - ironie ou non). Excellence qui se veut, on l'a compris, tant festive, qu'intellectuelle (allez, encore un peu d'objectivité mais là, personne ne pourra me contredire), qu'humaine, toujours dans le souci de l'Autre.(Excellence humaine: oui, tu as un ogre faisant office de copine).
Certes, dès ton entrée à l'Université, tu étais à la JANE en 2006 mais tu t'apprêtais ENFIN à commettre le pire crime de ta vie: être avec moi. Alors, tant que je n'aperçois pas l'étendue de mon écrit dans ce cadre restreint de commentaire, je m'autorise à te dire (et à tous ceux qui liront ça jusqu'à la fin) une putain de fois, bordel, que depuis toutes les années où l'on se côtoye (j'ai la flemme de trouver un autre verbe que "côtoyer"), tu fais
les choses bien, et c'est un putain d'énorme euphémisme. Alors merde maintenant, faut être con pour ne pas
voir à quel point tu t'engages pour tout.
D'aussi loin que je puisse vivre ton engagement, sans jamais participer, ni même voter, je ne me prive pas d'espérer, ne serait-ce qu'un peu (parce que je sais que ça te ferait un peu plaisir lol), que tu deviennes Pres'.
Pour terminer la démonstration, je sais, ô combien de fois, j'ai réclamé de pouvoir te voir au premier quadri, alors que mes horaires de chien, oui, osons le dire, me pourrissaient la vie, question de privations et de sacrifices inhérents à de trop nombreuses obligations (to be continued).
Reste à voir si on ne tombera pas sur notre cul. Car niveau résultat(s), avec les Belges, on n'est jamais sûr de rien...
Lorrie.
* (SE côtoyer). Je n'ai pas mis la bonne version de mon laïus que j'avais corrigé. Bref, je ne suis pas là pour me corriger, tout le monde s'en fout...
RépondreSupprimerA BIENTOT j'ai envie de dire : D.
Ca risque de sembler minable après le roman de Lorrie mais...
RépondreSupprimerMIXO PRESIDENT !